Qu’elles soient infectieuses ou héréditaires, les maladies sont assez nuisibles pour l’organisme. Celles-ci contribuent activement à sa destruction progressive et à l’altération considérable des facultés du malade. Parmi celles s’attaquant particulièrement aux jambes figure la dermite ocre. De plus en plus répandue chez les adultes tout comme chez les plus jeunes, celle-ci peut avoir de lourdes conséquences à long terme. Découvrez dans cet article, tout ce que vous devez savoir la concernant.
De quoi s’agit ‘il ?
Encore désignée sous le terme d’angiodermite pigmentaire, la dermite ocre est une maladie de la peau qui s’en prend majoritairement aux membres inférieurs de la victime. Elle s’attaque spécialement à la partie creuse de la cheville et à la zone pré-tibia. La plupart du temps, cette dernière se manifeste principalement par une apparition de taches de couleur brunes qui convergent les unes vers les autres. Au début, la dermite ocre peut laisser à celui qui en souffre des sortes de taches rouges violacées qui tendent progressivement vers le marron. En fonction du cas, celle-ci peut atteindre une seule jambe, tout comme elle peut s’étendre à toutes les deux. Tout dépendra du niveau d’affection.
Causes
L’angiodermite pigmentaire est la résultante d’une rupture des capillaires. Celle-ci entraîne généralement une libération considérable du sang qui envahit très rapidement tous les tissus alentour. Les médecins estiment que cette rupture des capillaires est due à une pression abusive exercée sur les vaisseaux par une activité ou un quelconque autre facteur. La plupart du temps, cela se produit après une apparition de varices, ou en conséquence de troubles engendrés par une phlébite. C’est d’ailleurs le déversement du dépôt de fer résidant dans l’hémoglobine dans les tissus de la peau, qui donne à cette dernière une couleur ocre. La dermite ocre est aussi la preuve d’une insuffisance veineuse. À long terme, celle-ci peut avoir des conséquences plus énormes sur la victime au point de le limiter dans l’usage de ses membres inférieurs.
Quel est le bon traitement ?
Pour guérir définitivement une dermite, la première option est l’antisepsie cutanée. C’est une méthode assez simple à mettre en œuvre. Cette dernière consiste en l’application de crèmes et produits ayant pour objectif de détruire tous les micro-organismes se trouvant à la surface de la peau. De cette manière, les taches engendrées par la dermite commenceront à disparaître progressivement. La seconde option consiste à appliquer un traitement dépigmentant. Dans cette catégorie, il existe plusieurs types de traitements tels que :
- le blanchiment topique ;
- les dermocorticoïdes ;
- la glabridine;
- la vitamine E;
- les injections cutanées!
- le laser (pour irradier toutes les tâches).
Enfin, il existe plusieurs autres méthodes complémentaires pour résoudre ce type de pathologie. Il faut noter entre autres :
- les traitements médicaux ou chirurgicaux ;
- la cure de thalassothérapie qui permet la stimulation du système veineux ;
- les eaux thermales ;
- les méthodes de compression de jambes pour améliorer la circulation du sang.
Les traitements complémentaires s’intéressent particulièrement à la cause de la dermite et de la charge de la neutralisation. Appliqués individuellement, ils n’ont généralement pas beaucoup d’effets.
